Photo par ActionVance sur Unsplash
Un test planétaire…Check! One, two!
Quelqu’un aurait voulu vérifier s’il est possible de joindre la planète en entier en peu de temps n’aurait pas fait mieux que le virus qui court actuellement.
Avec un événement comme la pandémie du COVID-19, on ne peut s’exprimer en généralités, car chacun a vécu cet événement différemment, et tout ce qui découle de cette crise est nouveau pour nous. Jamais nous n’avons vu la planète ralentir et ralentir au point de s’arrêter.
Les surprises ont été vives quant aux répercussions de cet arrêt et nous les avons aperçues une à une tellement nous ne pouvions les prédire; on n’envisage pas ces choses-là quand le monde roule à toute vitesse depuis si longtemps. Qu’on se le dise, on ne remarque pas les détails quand on fonce, mais une fois arrêté… on remarque tout ; tout ce qui n’est pas fait dans la maison, les gens à qui on ne parle plus, les personnes avec qui l’on vit, les endroits où l’on va, les lieux où on se rassemble, les obligations qu’on se crée, le peu de temps qu’on accorde au repos, notre manque d’imagination, notre dépendance aux réseaux sociaux, à la télé, à l’Internet, combien les saisons arrivent bien quand elles le veulent…tout est sous la loupe.
On remarque aussi combien les médias contrôlent notre inconscient avec leur océan de surinformation. D’ailleurs, l’information et la désinformation luttent au bras de fer depuis le début de cette « guerre » et nous sommes victimes de ce combat. Qui croire ? Quoi faire ou ne pas faire ? On ne sait plus. Arrive un moment de trop plein où la vie doit reprendre son cours et ce temps approche. Le monde veut vivre et avancer, différemment pour un temps, mais avancer tout de même. Arrive aussi la belle saison pour une partie du Globe et les humains ne voudront pas la vivre confinés. C’est contre nature. C’est contre culture ! On respire…(avec ou sans masque?)
Le bon côté de la crise, c’est la pause, le flottement, le moment d’apesanteur. Les premiers rayons de soleil assez chauds pour nous permettre de nous asseoir dehors et de paresser étaient sublimes comme le plus beau jour de vacances. On se souviendra longtemps de ce virus capable de faire vivre la même chose à presque toute la planète en même temps. Maintenant, si on pouvait trouver quelque chose de positif pour nous rassembler à ce point, ce serait fabuleux.